Grâce aux microassurances, créer le changement

« La manière participative dont BRS coache des organisations dans le Sud m’a convaincu dès ma première mission en tant que bénévole. Dialoguer avec les partenaires, bien les écouter, adapter ses connaissances et son expérience à leur contexte : voilà la recette du succès. » 

Lorsqu’il était étudiant, Tom Geladé savait déjà qu’une carrière dans l’impitoyable monde financier n’était pas vraiment son rêve. Malgré sa capacité à traiter les chiffres, travailler avec les gens lui procurait davantage de satisfaction. Chez KBC Assurances, Tom a abandonné l’analyse au profit du coaching et est ainsi entré chez BRS. D’abord comme bénévole, puis en tant que membre à part entière de l’équipe, plus précisément à la fonction de coordinateur de projet Microassurances. Un choix mûrement réfléchi, mu par la profonde conviction que l’action de BRS possède une efficacité réelle. 

 

Voilà ce que je veux faire !

« La manière participative dont BRS coache des organisations dans le Sud m'a convaincu dès ma première mission en tant que bénévole. Dialoguer avec les partenaires, bien les écouter, adapter ses connaissances et son expérience à leur contexte : voilà la recette du succès. Quand j’ai vu que BRS avait un poste vacant de coordinateur de projet Microassurances, j’ai immédiatement su que c’était ce que je voulais faire ! »

Grande différence, faible visibilité

« La microassurance permet de faire vraiment la différence dans le Sud. Si la personne qui travaille tombe malade ou si quelqu’un meurt dans la famille, l’assurance empêche les gens de tomber dans la spirale de la pauvreté. 

Le grand défi reste de faire connaître la microassurance à l’extérieur. Contrairement aux microcrédits, qui donnent clairement aux entrepreneurs la possibilité de se développer, l’effet d’une assurance est moins visible. Vous souscrivez une assurance au cas où vous auriez un contretemps. En espérant que rien n’arrivera et que vous n’aurez pas besoin de cette assurance. Pour les personnes à faibles revenus, il n’est pas évident d’investir dans un risque qui ne se réalisera peut-être jamais. » 

Plus que des assurances

« BRS ne veut donc pas inciter les organisations du Sud à vendre un maximum d’assurances. Nous préférons penser en termes de protection : de quoi le client a-t-il besoin pour se protéger de manière optimale ? Sur ce plan, nous ne considérons pas la microassurance comme un produit isolé, mais comme un élément faisant partie d’un ensemble de mesures de protection. Les microcrédits et l’épargne en font également partie. Ils donnent davantage de marge de manœuvre au client et l’aident à surmonter les petites difficultés. En revanche, une assurance est utile pour couvrir les risques plus importants. La prévention fait également partie de cette liste. »

Collaboration

« Dans cette optique de microassurances, nous voulons collaborer non seulement avec les assureurs, mais aussi avec les institutions de microfinance (IMF). Celles-ci sont d’ailleurs fréquemment demandeuses d’un soutien sur le plan des assurances. Une collaboration avec elles est un pas dans le sens d’un modèle de bancassurance intégré tel que nous le connaissons ici.

Nous en trouvons un exemple en Amérique centrale, une région confrontée à un grand nombre de tremblements de terre, d’inondations et de violences. Très peu de personnes à faibles revenus sont assurées contre ces risques. C’est pourquoi plusieurs IMF ont uni leurs forces et créé Serinsa (au Nicaragua). Serinsa soutient ses membres dans le cadre de la vente d’assurances, par le biais de formations et d’études de marché qui permettent d’adapter les produits aux besoins des petits paysans. Serinsa négocie également avec les assureurs au nom de tout le groupe. Celui-ci est donc plus fort pour défendre ses intérêts. BRS croit en ce modèle et soutient ce développement. »

Heureux

« Je suis persuadé que nous créons le changement en renforçant les organisations qui travaillent dans le domaine de la microassurance. C’est aussi pour cette raison que j’aime autant travailler chez BRS. Outre l’équilibre parfait entre travail de chiffres et coaching, ma fonction est également porteuse de sens : j’ai l’opportunité, dans la limite de mes capacités, d’agir pour les autres. Je suis vraiment très heureux dans mon travail. Et donc dans la vie ! »