Nous ne pouvons presque pas l'imaginer, mais pour beaucoup de gens du Sud, un petit emprunt peut suffire pour provoquer un grand changement. Prenons Rokia du Bénin. Avec un microcrédit de seulement 45 euros, elle a pu faire décoller son commerce : elle cultive du manioc sur un champ juste en dehors de Honhoué et transforme les racines en gari (plat populaire) qu'elle vend sur le marché en ville.
Il lui a fallu six mois pour rembourser ces 45 euros. Après cela, elle a contracté un nouveau prêt. Cela lui a permis d'envoyer ses enfants à l'école et de mettre de l'argent de côté.
Rokia a découvert le pouvoir du microfinancement et a entre-temps contracté de nouveaux crédits, avec lesquels elle ne cesse de développer son activité.
Pour des personnes comme Rokia, les produits standard des institutions financières traditionnelles ne suffisent pas, car :
La solution ? Le microfinancement. Un service à dimension humaine, près de chez soi. Des petits montants. Pas plus que ce qu'ils ne peuvent rembourser. L’octroi est basé sur la confiance, mais sous surveillance constante. Il n’est pas rare que toute une communauté participe au remboursement d’un microcrédit.
Les institutions de microfinancement avec lesquels BRS collabore investissent également dans la formation et le coaching d’entrepreneurs locaux. Des sujets très divers tels que le marketing, la vente et la comptabilité, mais aussi des sujets tels que les soins de santé et l’alphabétisation peuvent être abordés.
L’objectif ultime du microfinancement est de permettre aux individus d’améliorer leur niveau de vie, par leurs propres moyens et dans toute leur dignité et leur fierté.
Le mot microfinancement vous fait probablement penser immédiatement au microcrédit. Une petite somme qui permet aux agriculteurs entrepreneurs, aux artisans ou aux commerçants du Sud de lancer ou d'étendre leurs activités. Il ne s'agit que d'une partie de ce en quoi consiste le microfinancement. Un autre aspect est la microépargne.
Épargner n'est pas simple quand on doit se battre tous les jours pour boucler les fins de mois. Pourtant, ce sont justement les plus démunis qui ont grand besoin d’une épargne. C'est nécessaire si la récolte est décevante, si le pensionnaire tombe malade ou pour payer une fête de mariage ou un enterrement.
Dans les pays du Sud, il y a plusieurs façons d'épargner :
Les institutions de microfinance y ajoutent une alternative : la microépargne. Grâce à des systèmes d’épargne sans risques et flexibles, les clients bénéficient d’une protection supplémentaire et peuvent constituer des réserves à leur propre rythme.
Découvrez dans cette vidéo les responsables de la principale matière première : le cacao ! Et apprenez-en plus sur les microcrédits et les coopératives.
Lisez l'histoire d'Edmundo, le cultivateur de cacao
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Cette vidéo illustre bien la microfinance et le fonctionnement coopératif de BRS. Ces images remontent à quelques années. Depuis, Honhoué utilise des instruments plus modernes, mais les principes de notre fonctionnement sont restés identiques.
En 2018, Lore Beckers, étudiante de la KUL, a passé plusieurs mois à Hofokam, en Ouganda, pour ses études en Advanced Master Cultural Anthropology. Elle a servi de guide pour le journaliste et documentariste Chris Michel, auteur d’un reportage sur le fonctionnement des microcrédits. Voici un bref compte-rendu de leur rencontre.
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« Je voulais faire un geste pour les personnes démunies. Quelque chose avec une plus-value durable. En achetant des parts chez BRS, vous donnez aux gens des pays du Sud la chance de construire eux-mêmes leur avenir. – Kristof Van Belleghem, sociétaire
« En parlant avec un agriculteur à Addis Abeba, il m’a dit que le microcrédit lui permettait, ainsi qu’à d’autres, d’acheter des semences et des engrais de bonne qualité. Cela augmente son rendement et ses revenus. Ainsi, il peut envoyer ses enfants à l’école et il peut même payer l’université pour l’aîné. » – Jan Leyten, collaborateur KBC et bénévole BRS
« Grâce à des petits moyens, pas plus importants que nécessaire, donner une chance aux « petites » personnes. Ou comment le microcrédit et la microépargne peuvent faire la différence entre vivre et croquer la vie, entre prendre le destin en main ou laisser le destin prendre le dessus. » – Peter Verlinden, journaliste
« En tant que sociétaire chez BRS et Cera, je contribue à une société plus chaleureuse. » – Lore Beckers, chercheuse étudiante pour BRS
« L’union fait la force ! » – Fofana Mariam Sangaré, présidente du groupe guinéen Demba Gnouma qui produit du beurre de karité